Le XV de France a sombré à Twickenham face à XV de la Rose en mode rouleau compresseur, encaissant sa pire défaite depuis l’après-Guerre dans le Tournoi des 6 Nations. Les Bleus ont été dominés dans tous les compartiments : physique, technique et surtout stratégique. Le mal est profond et l’écart entre une nation en marche vers son rêve de couronne mondiale et des Bleus malades n’a sans doute jamais été grand.
May day, May day.
Il n’aura fallu attendre que 64 secondes pour voir l’ailier supersonique à l’œuvre une première fois. Tout part d’un ballon perdu par Guirado qui subi un double plaquage dévastateur de Lawes et George. Farrell lance Daly que Lopez ne plaque pas, coup de pied à suivre et May s’en va aplatir une première dans l’en-but des Bleus. Son 2e essai vient d’une touche trop courte de Parra, après un bon travail des avants dans l’axe, Youngs inverse le jeu, ajuste une passe sautée pour May qui bat Penaud en un contre un.
Le 3e essai, celui du hat-trick, à la 28e minute est un copier-coller du premier, cette fois c’est Ashton qui donne le coup de pied rasant dans le dos de Penaud. En février, May fait ce qui lui plaît dans la défense française.
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Les ailes brisées.
De l’intérêt d’avoir de vrais ailiers. Jacques Brunel va-t-il tirer la leçon de cette faillite de son fond de terrain où il avait choisi de positionner deux centres aux ailes et un ailier à l’arrière. Eddie Jones, le sélectionneur anglais, et ses hommes n’ont pas manqué d’appuyer là où ça fait mal. La presse anglaise souligne aussi cette incohérence so french.
